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Charlotte Parlotte

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Catégorie : Tessa Hadley

... de leçons de vie, ... de récit psychologique, littérature anglaise, Livres, Romans contemporains, Tessa Hadley

Occasions tardives – Tessa Hadley

5 septembre 20195 septembre 2019par Charlotte ParlotteLaisser un commentaire sur Occasions tardives – Tessa Hadley
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Le passé – Tessa Hadley

15 avril 201915 avril 2019par Charlotte ParlotteUn commentaire sur Le passé – Tessa Hadley
Le passé – Tessa Hadley

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Sur ce blog, je partage avec vous mes découvertes et mes coups de coeur littéraires… Bonne lecture !

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Le concept des soirées « Livres et Parlotte »

Février 2019 : « Quand les écrivains deviennent personnages de roman… »

Mars 2019 : « Les secrets de famille »

Avril 2019 : « Les romancières de la littérature victorienne »

Mai 2019 : « Les prix Pulitzer »

Juin 2019 : « La Mer »

Septembre 2019 : « Les soeurs Brontë » 

Octobre 2019 : « Les maisons hantées « 

Novembre 2019 : « New-York, New-York ! » (inscriptions en cours)

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Comment aurais-je pu résister à cette nouvelle et sublime édition de l’un de mes romans fétiches chez @editions1018 ? Je ne vous affligerais pas d’une nouvelle chronique de ce roman dont j’ai déjà tant parlé, en revanche, j’avais envie de vous proposer, en toute humilité, quelques clés pour aborder cette lecture. On m’a en effet souvent fait des retours un peu déçus des Hauts de Hurlevent, qui provenaient en grande majorité d’un décalage entre les attentes et la lecture. Voici donc quelques conseils si vous n’avez pas encore lu ce chef d’oeuvre :
.
- Mon principal conseil se résumerait en réalité à peu de choses : ne vous attendez à rien ! Les Hauts de Hurlevent est un roman incomparable, et surtout indescriptible. Je n’ai encore rien trouvé dans la littérature qui ressemble de près ou de loin à ce chef d’oeuvre, plein de noirceur, de passion et de déchainements. Il existe par lui-même, et se passe de longs commentaires. N’y a-t-il rien de plus extraordinaire que de dire d’un roman : il doit se vivre, avec les émotions de chaque lecteur, sans chercher à comprendre à tout prix, ni à le ranger dans une case préétablie ?
.
- Ne vous fiez pas trop au marketing foisonnant autour de ce roman. En particulier, gare à ceux qui chercheraient à y trouver une jolie histoire d’amour. À mon sens, c’est bel et bien une histoire d’amour, mais un amour violent, agressif, empreint d’une folie terrible. Ce n’est pas parce que cela ne ressemble pas à ce qui se faisait habituellement dans la littérature victorienne qu’il faut s’en détourner. L’amour entre Heathcliff et Catherine est au centre de tout, mais il est dévastateur pour tous, à commencer par eux-mêmes.
.
- Ne le lisez pas en espérant y retrouver un peu du Jane Eyre de Charlotte Brontë. Certes, les soeurs Brontë travaillaient ensemble. Pourtant, je pense qu’on ne peut imaginer deux romans plus dissemblables. Catherine n’est pas Jane, et Heathcliff n’est pas Rochester. J’ai beau avoir adoré l’un et l’autre roman, qui restent pour moi des piliers dans ma vie de lectrice, je pense vraiment que c’est une erreur d’aborder l’oeuvre d’Emily en partant du principe qu’on a aimé le roman de Charlotte.
(Suite en comm 🙈) Nouvelle chronique sur le blog : Le Livre de Noël, de Selma Lagerlöf
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Ce court recueil rassemble 8 contes de Noël écrits entre 1904 et 1933 par la grande écrivaine suédoise, prix Nobel de littérature en 1909, Selma Lagerlöf. Ayant pour thème la magie de Noël,  ces contes sont simples mais émouvants, certains charmants, d'autres porteurs d'une morale un peu plus évidente.
Les traditions de Noël y ont une place prépondérante, et l'on apprend au fil des contes les mets traditionnels suédois que sont la morue, le riz au lait et la bière de Noël, le déroulement des festivités, ainsi que les grandes légendes scandinaves. Toutes les histoires sont par ailleurs fortement marquées de piété religieuse, certaines faisant même directement référence à la Bible.

Selma Lagerlöf a un talent indéniable pour raconter les histoires. Ses contes mêlent avec habileté la joie des festivités et des réunions chaleureuses, aux inquiétudes immémoriales liées à l'hiver, froid et sombre. Ils sont teintés de mélancolie et de cet esprit typique des Noëls d'antan, fait de magie et de leçons de générosité envers son prochain. C'est donc bien sûr plein de bons sentiments, mais après tout Noël est bien la période idéale pour un peu de candeur et de simplicité de coeur.
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Chronique complète à retrouver sur le blog (lien dans la bio)
@actessud Nouvelle chronique sur le blog : Jours d'hier, de Bernard Maclaverty
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Stella et Gerry forment un couple de retraités. Ils ont décidé de partir quelques jours à Amsterdam pour tromper l’hiver et la monotonie, mais cette proximité brutale et les aléas du voyage mettent durement à l’épreuve leur harmonie. Leur relation s’est usée, marquée par les épreuves, par les ébranlements politiques de l’Irlande, ainsi que par l’évolution de leurs personnalités et de leurs aspirations. Stella est affolée par le temps qui passe, et se réfugie dans la religion, alors que Gerry, lui, plonge de plus en plus dans l'alcool. Entre visites de musées et restaurants, malaises et fatigues, espoirs et désillusions, Stella et Gerry ont de plus en plus de mal à se comprendre et à se faire comprendre. La longévité d’un couple lui promet-il une solidité à toute épreuve ? C’est ce que leur séjour leur révélera.

Cet état des lieux d’un mariage est extrêmement pertinent et lucide, égrenant sans concessions les écueils auxquelles se heurtent les relations les plus solides en apparence. Mais j’avais parfois l’impression que cela n’en finirait jamais et qu’on tournait un peu en rond. De même, le récit qui est fait du drame survenu des années auparavant, et qui avait marqué leurs existences, est bien trop long à se dévoiler, avec des bribes révélées à l’arrachée sans qu’il n’y ait un intérêt précis subséquent, si ce n’est inclure dans le roman le quotidien des Irlandais, en particulier ceux habitant Belfast, durant le conflit nord-irlandais.

C’est dommage, l’idée était belle, l’écriture travaillée, et les personnages attachants, mais finalement le roman m’a laissé une impression triste et morne. Le récit manque cruellement de rythme et de souffle. Cela m’a paru bien éloigné de ce qui caractérise de nombreux romans irlandais : une certaine violence dans les émotions, un mélange de douceur et de brutalité, des personnages écorchés vifs et poignants.
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Chronique complète à retrouver sur le blog (lien dans la bio)
@editionsrivages 
#litteratureirlandaise 🎄1er décembre 🎄
Ça y est, j’ai le droit de mettre des chants de Noël en boucle maintenant ? 🎅🏻 🎅🏻Plus qu'un mois avant Noël !🎅🏻
🎄🎄🎄
Vous savez que j’aime bien vous faire des recommandations de saison, alors je vous ai préparé sur le blog une petite sélection de romans autour de Noël pour patienter durant ces quatre semaines avant le D-Day. Il y a un peu de tout, des classiques, des contemporains, et même un roman irlandais ! Bien entendu, cette liste ne prétend pas à l’exhaustivité. Je n’y ai notamment pas inclus de « feel-good » ; je n’en lis pas du tout alors je serais très mal placée pour vous en recommander...
J’espère que ça vous plaira, n’hésitez pas à me proposer d’autres lectures dans ce thème ! Nouvelle chronique sur le blog : Le baron hanté, de Sheridan Le Fanu
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Je ne connaissais pas ce petit roman de Sheridan Le Fanu, qui d’ailleurs me semble-t-il n’avait pas été publié en tant que tel mais comme formant partie d’un recueil de trois nouvelles, intitulé Chronicles of Golden Friars et paru en 1871.

Revisitant le mythe du Faust de Goethe, cette histoire joue avec l’imaginaire de l’eau, les personnages se débattant autour de ce lac, noir et profond, lieu maudit de toutes sortes d’apparitions et de fantômes, qui exerce un pouvoir d’attraction terrible. La nuit est sombre, les jours plongés dans le brouillard ; tout ceci laisse planer une atmosphère de malaise, où l’on vacille entre les vivants et les morts, entre la réalité et le rêve. Reste à mentionner le style de Sheridan Le Fanu, extrêmement recherché et d’une grande poésie.

En raison des longueurs et d’un certain ennui, ce ne sera certainement pas l’une de mes oeuvres préférées de cet auteur prolifique, mais j’aime toujours autant découvrir de vieux classiques irlandais tombés dans l’oubli, et Le baron hanté fait beaucoup penser aux grands romans gothiques de l’époque.
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Chronique complète sur le blog (lien dans la bio)
@editions1018

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