Livres et Parlotte #34 – Juillet 2022

Juillet approche et il est temps de dévoiler la nouvelle sélection du club de lecture « Livres et Parlotte » ! Pour un rappel du concept et des modalités  : rendez-vous sur cet article.

Pendant l’été le club de lecture continue mais il n’y aura pas de rencontre en juillet et août à Paris. En revanche, nous nous retrouvons toujours bien sûr sur le groupe Facebook !

Si vous souhaitez rejoindre le club de lecture et participer aux échanges, rendez-vous ici :  https://www.facebook.com/groups/livresetparlotte
Le thème pour juillet 2022 est : « Il était une île »

Pour faire honneur à l’été qui s’installe, j’ai souhaité trouver un thème un peu plus estival ; nous partons donc dans les îles ce mois-ci ! En fermant les yeux et rêvant à l’été, on se verrait bien perdu sur une île déserte, mais si certaines sont paradisiaques, d’autres recèlent bien des secrets, et les destins qui s’y déroulent sont parfois tout sauf idylliques. J’ai délibérément laissé de côté les romans les plus connus, et tenté de varier les époques et les nationalités, et comme d’habitude, j’ai privilégié des livres en format poche, a priori faciles à trouver !

Afin d’illustrer ce thème j’ai donc sélectionné six romans, dont je vous présente les résumés ci-dessous :

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L’île – Robert Merle

Présentation de l’éditeur :

« Le soleil brillait à perte de vue sur la houle longue du Pacifique et le Blossom, ses trois mâts penchés à bâbord, recevait par le travers une brise Sud-Sud-Est…
Purcell prêta l’oreille. Bien qu’une île fût proche, il n’entendit pas de cri d’oiseau. Sauf quand une lame déferlait, l’océan était silencieux. Mais il y avait autour de Purcell ces bruits qui, par jolie brise, lui faisaient toujours plaisir : le choc des énormes poulies de bois, la vibration des haubans, et au-dessous de lui, derrière son dos, le passage de l’étrave dans l’eau, doux et continu comme une pièce de soie qu’on déchire. »

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La prisonnière des Sargasses – Jean Rhys

Présentation de l’éditeur :

La créole Antoinette Cosway raconte son enfance au domaine Coulibri, à la Jamaïque. Entre l’indifférence de sa mère et les révoltes des esclaves, son destin bascule : elle est envoyée dans un couvent qu’elle quittera à l’âge de dix-sept ans pour se voir épouser un Anglais, distant, égoïste et arrogant. Poussée par la haine qu’il lui porte, elle sombrera dans l’alcoolisme et la folie meurtrière.
Il fallut neuf ans à Jean Rhys pour écrire La prisonnière des Sargasses qu’elle publie en 1966, après un silence de vingt-sept ans. Elle y évoque la solitude et la démence, dans une écriture d’une extrême densité et d’une grande pudeur, qui font de ce roman l’un des plus forts et des plus attachants qu’elle ait écrit.

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Les invisibles – Roy Jacobsen

Présentation de l’éditeur :

« Ils ne quitteront jamais Barrøy, c’est une idée impossible, on ne sait pas que, lorsque l’on vit sur une île, on n’en part jamais, on ne sait pas qu’une île s’accroche à ce qu’elle a, de toutes ses forces. » Ingrid Barrøy grandit sur une île minuscule au nord de la Norvège au-dessous des Lofoten. Avec son père, la mer est leur aventure. Entre la pêche, les tempêtes et un extrême dénuement, elle possède les saisons, les oiseaux et l’horizon. Mais face à cette nature hostile et magnifique, les enfants sont parfois forcés de grandir vite. Sous la pression des éléments, les vies de ces invisibles deviennent des destinées.

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L’Homme sans postérité – Adalbert Stifter

Présentation de l’éditeur :

Un adolescent rend visite à son oncle qui vit cloîtré sur une île entourée de montagnes. Le vieux célibataire, en cet étrange domaine, parle peu, n’a rien de commode et porte pourtant en lui les forces et les failles de toute une existence. À la fin du séjour, et sans que rien entre eux ne soit clairement formulé, le vieil homme aura légué au garçon son bien le plus précieux…

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Cristallisation secrète – Yôko Ogawa

Présentation de l’éditeur :

L’île où se déroule cette histoire est depuis toujours soumise à un étrange phénomène : les choses et les êtres semblent promis à une sorte d’effacement diaboliquement orchestré. Quand un matin les oiseaux disparaissent à jamais, la jeune narratrice de ce livre ne s’épanche pas sur cet événement dramatique, le souvenir du chant d’un oiseau s’est évanoui tout comme celui de l’émotion que provoquaient en elle la beauté d’une fleur, la délicatesse d’un parfum, la mort d’un être cher. Après les animaux, les roses, les photographies, les calendriers et les livres, les humains semblent touchés : une partie de leur corps va les abandonner.
En ces lieux demeurent pourtant de singuliers personnages. Habités de souvenirs, en proie à la nostalgie, ces êtres sont en danger. Traqués par les chasseurs de mémoires, ils font l’objet de rafles terrifiantes…

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L’Île des Perroquets – Robert Margerit

Présentation de l’éditeur :

Le grand critique Hubert Juin aimait gourmander, provocant et pourtant sincère, les lecteurs qui n’avaient pas encore lu L’île des Perroquets : « Vous devriez avoir honte, c’est le seul roman marin qui tienne vraiment la mer depuis Stevenson et Conrad – et sans doute le plus grand de notre littérature. »
Fidèle à son enthousiasme, il avait salué en 1984 dans les colonnes du Monde la réédition de cet introuvable : « On ne résume pas L’île des Perroquets : c’est un livre porté par la turbulence même… Une merveilleuse réponse à l’ennui, c’est-à-dire à la mort. »
Bref, une manière de roman de piraterie idéal (la Caraïbe à la grande époque de la flibuste, l’amour, l’argent, le goût du pouvoir et leur cortège attendu d’actes d’héroïsme et de crimes), par quoi un Maure du récit nous entraîne bien au-delà de ce que promet d’ordinaire l’aventure.

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Le vote est à présent terminé, et voici le roman choisi à la majorité (28%) des voix :

L’Île des Perroquets – Robert Margerit

N’hésitez pas à participer à la lecture commune sur les réseaux sociaux avec le hashtag #clublecturelivresetparlotte !

À bientôt !

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